mardi 14 octobre 2014

Départ imminent !

Plus que quelques jours !

Le temps de faire mon sac, tasser tout ce qu’il me reste à prendre, faire un choix probablement aussi, revoir mes amis une dernière fois, la famille, et clore tout le côté technique et je serai prête pour le Grand Départ !

Avant de partir j’ai suivi une formation de quelques semaines au CNRS de Chizé avec toute l’équipe des VSC. C’est une étape nécessaire pour se familiariser au protocole de terrain, s’informer sur les espèces étudiées (cycle de reproduction, répartition, alimentation etc.) et être au point de façon plus générale sur le programme 109 dans le cadre duquel je vais travailler.

Mais le temps passe si vite…. à peine le temps de connaitre mes collègues VSC Kerguelen, Crozet et Amsterdam, que me voilà déjà partie !  ….et encore moins de connaitre ma future équipe d’hivernage, rencontrée lors d’une semaine de séminaire à l’IPEV en Bretagne, et que je revois dans plusieurs semaines.

L'équipe TA 65



Prochaine étape maintenant… l’avion pour Singapour ! puis pour Melbourne, et ensuite Hobart !  et là ce sera le bateau, un voyage d’une durée pour l’instant indéterminée sur l’Astrolabe.

Une fois partis, nous entrerons directement dans les célèbres quarantièmes rugissants (40e et 50e parallèle) pour ensuite passer dans les cinquantièmes hurlants (50e et 60e parallèle).
L’Astrolabe est surnommé le Gastrolabe (il n’a pas un fond plat mais arrondi), pas besoin d’un dessin pour comprendre…., j’espère néanmoins pouvoir profiter du voyage  et surtout des milliers d’oiseaux et des cétacés que nous croiserons.

La durée du voyage quant à elle dépendra de l’épaisseur du pack (la glace), de son étendue (à priori 70 km) et de la faculté de l’Astrolabe à se rapprocher au plus près la base, car ce n’est pas un brise-glace mais un classe glace (monte sur la glace pour la briser puis recule pour prendre de l’élan et recommencer).


 

2 commentaires:

  1. C'est trop cool ! Vivement les photos ! ça fait rêver l'Astrolabe ! (Anne D.)

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  2. Bon vent, Benjamine ! Façon de parler, bien sûr : n'en faut, mais point trop n'en faut, surtout pour les passagers du Gastrolabe (pardon, de l'Astrolabe...).
    Vivement la suite...
    Roger

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