jeudi 13 novembre 2014

Histoires d'Adélie

Les Manchots Adélie, vue depuis le district
Portrait d'Adélie
Adélie somnole au
soleil
Toilette d'Adélie
Après la toilette, la sieste
 
Après la sieste, 70km de banquise ...
On va par où maintenant
Lumière du soir sur la
banquise
Arrivée des "Anges de l'Antarctique"

jeudi 6 novembre 2014

Bien arrivée

Quelques minutes pour vous raconter un peu mes premiers pas en Antarctique.


Déjà 6 jours que je suis au pays des manchots ! Nous sommes arrivés le 1er novembre, par hélicoptère, la banquise étant trop épaisse pour le bateau. J’ai été très chaleureusement accueilli par l’équipe actuelle.

Une fois arrivée, hop au travail ! Ici nous sommes au début de l’été, la période de reproduction des oiseaux ainsi que la période où le soleil se lève très tôt et se couche très tard. Nous avons donc beaucoup à faire : transpondage des phoques, suivi des couples Skuas, suivi des manchots empereurs, guetter l’arrivée de tous les autres etc, et ce tous les jours.

Pour le moment il ne fait pas trop froid, nous avons pas mal de soleil (et les coups de soleil qui vont avec) et seul le vent donne un ressenti plus froid (aujourd’hui -5°, ressenti -14). Et il neige (pas évident de randonner dans la poudreuse).


Quelques photos du voyage  :

Albatros royal
Arrêt à Macquarie

Manchots royaux et Éléphant de mer de Macquarie
Arrivée dans le pack

L'avancée de nuit dans le pack
Et un petit extrait de Terre Adélie en attendant plus :

Jeune Phoque de Weddell en attente d'être transpondé

Manchot Adélie

Manchot empereur curieux

Manchot empereur

Ils nous suivent partout !

mardi 28 octobre 2014

Carnet de bord

24/10/14

L’océan à perte de vue

Environ 21 heures de vol et presque autant d’escale, des passages à la
sécurité des aéroports, la douane avec leurs chiens, et finalement, me
voilà sur l’Astrolabe !

Après un petit soucis technique, nous sommes finalement partis le mercredi
soir. Nous devrions être à mi-chemin dimanche, une fois que l’on aura
déposé des Australiens sur l’ile de Macquarie.

Depuis notre départ de Paris, nous bénéficions d’un très beau temps, nous
permettant de profiter du pont et d’observer les oiseaux qui passent près
du bateau. Mais l’Astrolabe roule, tangue, vacille et dans tous les sens
!!!! Pas toujours facile de tenir debout...

Pas encore de cétacés en vue, mais les oiseaux sont présents. Pour les
intéressés, nous avons pour le moment : Albatros royal, A. timide, A.
hurleur, A. de Campbell, Prions, Pétrel noir, P. à menton blanc, Damier du
Cap et Pétrel à tête blanche.


27/10/14

Ca rugit, ça hurle, ça tangue !

Juste le temps d’une courte halte à Macquarie où nous avons pu profiter de
la vue : Eléphants de mer,  Goélands dominicains et Manchots royaux avec
leurs  poussins, le tout sous nos premiers flocons, et nous voilà repartis
!

L’océan est toujours à perte de vue, parfois bien calme, et parfois
beaucoup moins ! Les creux de 8 mètres d’hier par exemple, en ont
rapidement eu fait de nous.
C’est bien là que les termes « Rugissants » et « Hurlants » prennent tout
leur sens ! Et certainement encore plus impressionnant depuis l’Astrolabe
qui tangue au moindre petit creux.

Pour le moment notre vitesse est de 10 nœuds et la température de -1°C.
Nous devrions arriver au pack d’ici 2 jours (mercredi). Les premiers
icebergs ne devraient plus tarder à se montrer.

Nouvelles espèces observées : Albatros à tête grise, A. à sourcils noir,
Pétrel antarctique, Fulmar antarctique, Cormoran, Pétrel bleu, Pétrel
géant antarctique forme blanche et P. subantarctique.

samedi 18 octobre 2014

H- 14 !!!

Plus que quelques heures avant le décollage de mon avion... un Airbus A380 !

Et le stress commence à monter.

Mon sac ne contient pas tout ce que j’aurai voulu prendre, et je n’ai pas trouvé celui de Mary Poppins sur Amazon. Alors soit…, j’enlève, je remets, je défais, j’éparpille dans toutes les poches, je m’assois dessus et ça ira bien.

Nous arriverons en Tasmanie mardi, où nous pourrons enfin monter sur le bateau et repartir pour la dernière étape, l'Antarctique *.*

Pas loin de 17000 km à parcourir en tout !


Je ne suis pas trop fan de l'avion en fait...

Une petite pensée avant de partir à mes amis VSC Ker, Cro et Ams, qui partiront quant à eux le 6 novembre prochain à bord du Marion Dufresne.  
Faites bon voyage et profitez bien de votre aventure ! et on se retrouve dans plusieurs mois !

Trajet du Marion Dufresne / Trajet de l'Astrolabe

PS : Vous pourrez suivre mon voyage sur l'Astrolabe en cliquant sur le lien à droite "Suivre l'Astrolabe", peut être pas à partir de mardi mais certainement les jours suivant.

mardi 14 octobre 2014

Départ imminent !

Plus que quelques jours !

Le temps de faire mon sac, tasser tout ce qu’il me reste à prendre, faire un choix probablement aussi, revoir mes amis une dernière fois, la famille, et clore tout le côté technique et je serai prête pour le Grand Départ !

Avant de partir j’ai suivi une formation de quelques semaines au CNRS de Chizé avec toute l’équipe des VSC. C’est une étape nécessaire pour se familiariser au protocole de terrain, s’informer sur les espèces étudiées (cycle de reproduction, répartition, alimentation etc.) et être au point de façon plus générale sur le programme 109 dans le cadre duquel je vais travailler.

Mais le temps passe si vite…. à peine le temps de connaitre mes collègues VSC Kerguelen, Crozet et Amsterdam, que me voilà déjà partie !  ….et encore moins de connaitre ma future équipe d’hivernage, rencontrée lors d’une semaine de séminaire à l’IPEV en Bretagne, et que je revois dans plusieurs semaines.

L'équipe TA 65



Prochaine étape maintenant… l’avion pour Singapour ! puis pour Melbourne, et ensuite Hobart !  et là ce sera le bateau, un voyage d’une durée pour l’instant indéterminée sur l’Astrolabe.

Une fois partis, nous entrerons directement dans les célèbres quarantièmes rugissants (40e et 50e parallèle) pour ensuite passer dans les cinquantièmes hurlants (50e et 60e parallèle).
L’Astrolabe est surnommé le Gastrolabe (il n’a pas un fond plat mais arrondi), pas besoin d’un dessin pour comprendre…., j’espère néanmoins pouvoir profiter du voyage  et surtout des milliers d’oiseaux et des cétacés que nous croiserons.

La durée du voyage quant à elle dépendra de l’épaisseur du pack (la glace), de son étendue (à priori 70 km) et de la faculté de l’Astrolabe à se rapprocher au plus près la base, car ce n’est pas un brise-glace mais un classe glace (monte sur la glace pour la briser puis recule pour prendre de l’élan et recommencer).